Qui a piqué mon fromage?
Savoir s’adapter rapidement est une des plus grandes forces mentales à avoir.
Mais, pourquoi certains s’adaptent vite aux changements… pendant que d’autres restent bloqués ?Dans Qui a piqué mon fromage ?, Spencer Johnson nous offre des réponses étonnamment simples mais redoutablement efficaces pour cultiver cette capacité face à l’imprévu.

De Spencer Johnson, 75 pages, publié en 2001. Titre original : Who Moved my Cheese
Résumé et chronique de Qui a Piqué mon Fromage?
Introduction
Le livre commence par une scène de retrouvailles entre d’anciens camarades de classe. Ils partagent des nouvelles de leurs vies personnelles et professionnelles. Et pour appuyer un propos, l’un d’eux partage une petite histoire qui l’a profondément aidé à surmonter une période difficile. Cette belle petite histoire, c’est: Qui a Piqué mon Fromage?
La parabole met en scène quatre personnages, placés dans un labyrinthe à la recherche de fromage. Le fromage est une métaphore de ce que chacun recherche dans la vie : sécurité, argent, réussite, amour, travail, paix, etc.

Les quatre personnages de cette histoire sont:
- les souris Flair et Flèche
- les minigus Polochon et Baluchon
Ils symbolisent l’esprit humain dans ce qu’il a de plus simple et de plus complexe, en dehors de toute considération d’âge, de sexe, de race ou de nationalité.
Chaque personnage a une manière de vivre le changement bien à lui. et l’auteur nous précise que nous avons tous une part de
- Flair: qui sait déceler le changement dès ses premières manifestations
- Flèche: qui se précipite dans l’action
- Polochon: qui redoute et rejette le changement, craignant qu’il ne lui cause du tort
- Baluchon: qui sait s’adapter à temps dès lors qu’il comprend que le changement peut être synonyme de mieux !
Les deux premiers personnages, Flair et Flèche, sont des souris dotées d’un instinct simple mais efficace. Les deux autres, Baluchon et Polochon, sont des petits êtres humains symbolisant des comportements plus complexes : émotions, croyances, peurs, résistances.
L’histoire de Qui a piqué mon fromage
L’histoire se passe dans un labyrinthe. C’est là que vivent les quatre petits personnages, à la recherche quotidienne de fromage. Le fromage symbolise ce qui compte pour eux : ce qui les rend heureux, ce qu’ils désirent, ce qui les rassure.
Un jour, les quatre personnages trouvent une grande réserve de fromage à la “station F”. Chaque matin, ils s’y rendent.

Les souris restent vigilantes : elles remarquent que le fromage diminue petit à petit.
Mais Baluchon et Polochon, eux, finissent par considérer cette abondance comme acquise. Ils deviennent à l’aise, voire dépendants de ce fromage. Ils s’installent dans une routine. Le fromage est là, tous les jours, donc tout va bien. Ils considèrent ce fromage comme le leur.
Jusqu’au jour où… le fromage disparaît.
Les deux souris ne cherchent pas à comprendre. Elles mettent immédiatement leurs baskets et repartent dans le labyrinthe pour chercher un nouveau fromage.
Les souris ne sont pas surprises. Elles s’y attendaient, car elles avaient vu les signes. Elles acceptent le changement comme une partie du jeu.
Les humains sont des animaux complexes
De leur côté, Baluchon et Polochon réagissent très différemment. Ils sont choqués. Pour eux, ce n’est pas normal. Quelqu’un a dû “piquer” leur fromage. Ils se plaignent, ils accusent, ils s’inquiètent. Ils attendent que les choses reviennent à la normale. Mais rien ne change. D’ailleurs eux ne changent rien non plus. Ils retournent à la station C en espérant que le fromage va revenir. Après tout, Polochon dit: « Nous méritons ce Fromage. Nous l’avons gagné à la sueur de notre front. »
Le manque de Fromage commence à se faire sentir physiquement et moralement…
Au fil des jours, Baluchon commence à réfléchir. Il comprend qu’attendre ne sert à rien. Il a peur, mais il se demande ce qui se passerait s’ils osaient repartir dans le labyrinthe. Polochon, lui, refuse. Il préfère rester sur place, espérant que le fromage reviendra. Il dit n’avoir aucune raison de changer ou de retourner chercher d’autres fromages. En gros, il est habitué à son fromage et ne veut pas d’un autre fromage.
Finalement, Baluchon prend son courage à deux mains. Il entre à nouveau dans le labyrinthe, seul. Au début, il avance lentement. Il a peur. Mais chaque pas le rend un peu plus confiant. Il comprend que le changement fait peur, mais qu’il est inévitable. Sur les murs du labyrinthe, il écrit des phrases pour s’encourager et garder espoir.
Au bout de son chemin, Baluchon découvre une nouvelle réserve de fromage: la Station F, encore plus grande. Les deux souris y sont déjà. Elles ont trouvé la station F depuis longtemps. Baluchon savoure ce moment… et espère que Polochon aura un jour le courage de le rejoindre.
Les 7 principales leçons de Qui a Piqué mon fromage
Ce livre couvre de leçons et de messages inspirants! Chaque page, chaque ligne a une valeur!
J’ai 3 pages de notes, simplement de chaque idée, message et leçon que j’ai lu dans Qui a Piqué mon fromage. Ici, je vous partage les 5 principales qui, à mon sens, peuvent apporter de plus grand changement dans nos vies 🙏🏻
1. La zone de confort : l’ennemi du progrès
Dans Qui a piqué mon fromage ?, les deux Minigus, Polochon et Baluchon, découvrent une abondance de fromage à la Station C. Rapidement, ils s’installent dans leurs habitudes, convaincus que ce fromage sera toujours là.
Mais un jour, il disparaît… et là, c’est la panique. Plutôt que de repartir à la recherche de nouveau fromage dans le labyrinthe, comme le font les souris Flair et Flèche, ils sont paralysés par la peur. ils sont dans le déni et leur état physique et mental se détériore au fil des jours où ils ne sortent pas de leur zone de confort, qui est devenu une prison psychologique…
Cette scène illustre un piège bien connu : celui de la zone de confort. Lorsqu’une situation semble stable, on se détend, on baisse la garde. On cesse d’anticiper, de s’adapter. Et quand tout change ( car tout finit par changer!) on se retrouve souvent pris de court. Ce n’est pas le changement en lui-même qui nous bloque, mais notre refus d’en sortir. On s’attache à nos routines, à nos repères, et on oublie que le monde bouge sans nous attendre.

Dans le sport, la zone de confort peut se glisser partout : à l’entraînement, dans la routine d’avant-compétition, pendant une épreuve… ou même après une victoire ou après une défaite. Elle prend la forme d’un entraînement qu’on répète sans se remettre en question, d’une préparation mentale qu’on repousse à plus tard, ou encore d’un discours intérieur qui nous rassure mais nous freine.
Sortir de cette zone, c’est oser aller vers l’inconfort temporaire d’une nouvelle méthode, d’un entraînement plus exigeant, d’une remise en question constructive. C’est là, et seulement là, que la progression devient possible. L’athlète qui accepte cette dynamique s’ouvre à un tout autre niveau de performance.
2. Le changement est inévitable, dont autant l’anticiper
Rien n’est permanent; sauf le changement. – Héraclite
Lorsque le fromage disparaît de la Station C, ce n’est pas une surprise pour tout le monde. Les deux souris, Flair et Flèche, avaient remarqué que le stock diminuait. Mais les Minigus, eux, s’étaient aveuglés. Ils avaient cessé de prêter attention. Ils voulaient croire que leur situation resterait stable pour toujours. Après tout ils voyaient le fromage comme le leur, ils le méritaient pour l’avoir cherché et trouvé, alors pourquoi est-ce que la situation changerait ?
Mais rien ne dure éternellement… à commencer par le fromage de la station C 🧀😄
Ce passage rappelle une vérité universelle et intemporelle: Les choses changent.
Parfois lentement, parfois brutalement. On le sait au fond de nous… mais on préfère souvent l’oublier et croire que rien ne changera.
Le confort crée l’illusion que tout est acquis.
Souvent, ceux qui réussissent perçoivent le changement avant qu’il ne les surprenne.
Dans le sport, cette vigilance est une qualité fondamentale. En tant qu’athlète, on doit apprendre à lire les signes : la fatigue qui arrive, la motivation qui baisse, un adversaire qui change de style, un contexte de compétition qui évolue, etc
Le pire piège qu’un athlète peut dire est: « ça a toujours marché comme ça »…
La performance durable ne repose pas sur la maîtrise d’un plan figé, mais sur la capacité à s’adapter. et idéalement, s’adapter avant qu’il ne soit trop tard.
3. Les réactions humaines naturelles : peur, colère, refus… puis acceptation
Quand Polochon et Baluchon découvrent que leur fameux fromage a disparu, ils réagissent comme beaucoup d’entre nous le feraient : ils sont sous le choc. Ils ne comprennent pas. Polochon refuse même d’y croire. Il reste bloqué. Il attend que les choses reviennent “comme avant”. Et plus il attend, plus il s’enferme dans la frustration.
Ces réactions sont normales. Quand on perd un repère, un projet, une certitude… on traverse un mélange d’émotions : peur, colère, tristesse. La première étape est souvent de rejeter le changement. On trouve ça injuste (déni), on cherche des raisons, parfois même des coupables (colère). On est triste à l’idée de ne plus avoir notre « fromage » (dépression)
Vivre ces émotions est humain. D’ailleurs, c’est une preuve de bonne santé mentale de passer par ces émotions. Le problème arrive quand on reste bloqué dans ces émotions. Le déclic se passe lorsqu’on accepte la situation pour ce qu’elle est, ni plus, ni moins. Dans l’histoire, c’est là que se fait toute la différence entre Baluchon et Polochon
Pour info, ce processus a été formalisé par la courbe du changement de Kübler-Ross. La clé, c’est le passage à l’acceptation. C’est là que l’on reprend le contrôle de la situation, et parfois même de sa vie…

Dans le sport, ces émotions sont courantes. On le vit dès qu’on a une déception, raté une action importante, perdu un match, perdu une compétition, un coup de chance de l’adversaire, etc
La première réaction est souvent de refuser ce qui s’est passé. On ressasse. Et tant qu’on ne passe pas à l’acceptation, on reste bloqué.
Attention, accepter, ce n’est pas subir, c’est pas être victime et ne pas assumer sa part de responsabilité.
Accepter, c’est reconnaître la réalité pour mieux rebondir.
C’est à partir de là qu’on peut à nouveau avancer, s’ajuster, s’entraîner autrement. Bref : C’est à partir de là qu’on reprend le pouvoir.
4. Transformer la peur en moteur d’action
À un moment clé du livre, Baluchon se pose une question simple mais puissante : “Qu’est-ce que je ferais si je n’avais pas peur ?”
Cette question change tout pour lui. Jusque-là, il hésite, il doute, il n’ose pas avancer dans les allées sombres du labyrinthe (qui représente les choix difficiles* de nos vies). Et puis, il se pose cette question. Et ça change complètement la perception qu’il a de la peur.
Le cerveau a une capacité extraordinaire et souvent méconnue: si vous vous posez une question, il va apporter une réponse. Donc, lorsque vous sentez que vous doutez, vous avez peur, et que ça vous empêche d’avancer, demandez vous:
« Qu’est-ce que je ferais si je n’avais pas peur ? »
et ayez le cœur de suivre la réponse qui vous vient!
Dans la vie, la peur est toujours présente quand quelque chose d’important est en jeu. Elle prend mille visages : peur de se tromper, peur de perdre, peur de l’inconnu…
La bonne nouvelle, c’est que la peur peut aussi être un moteur. Elle nous pousse à réfléchir, à nous préparer, à nous dépasser. On se rend compte de ce qui compte pour nous. La réussite est souvent de l’autre côté de la peur. Ce qui compte, ce n’est pas de ne plus avoir peur, mais de ne pas la laisser décider à notre place.
Dans le sport, cette peur existe partout : peur de mal faire, de rater un tir décisif, de décevoir, de se faire humilier, d’être ridicule, de perdre, de gagner, etc
Le paradoxe, c’est que c’est là que la progression commence. Un athlète qui ose malgré la peur découvre qu’elle était rarement aussi grande que ce qu’il imaginait 🙂
Le courage, ce n’est pas l’absence de peur. C’est l’action, avec la peur à côté.
*Les américains ont un proverbe: « Easy choices, hard life. Hard choices, easy life »
En français, ça donne: « Les choix faciles rendent la vie difficile. Les choix difficiles rendent la vie plus facile. »
5. Le pouvoir de la visualisation et des pensées positives
Baluchon commence à imaginer un meilleur futur à plusieurs occasions.
La première fois quand il était encore dans sa phase déni Station C avec son ami Baluchon.
« Une image se forma dans sa tête. Il se vit arpentant le labyrinthe avec un grand sourire aux lèvres. Cette image lui fit du bien. Il savait qu’il se perdrait régulièrement dans les arcanes du labyrinthe, mais il était convaincu qu’il finirait, tôt ou tard, par atteindre ce Nouveau Fromage aux mille promesses. Son courage reprenait le dessus. Il fit alors appel à son imagination pour dépeindre le tableau le plus réaliste possible de sa nouvelle vie dans le Nouveau Fromage. »
Cette image mentale lui donne la force de se lancer.
Plus tard, quand il est seul dans le labyrinthe, et qu’il a peur. Il se surprend à imaginer du nouveau fromage. Il se voit déjà en train de le savourer. C’est simple, presque enfantin… mais terriblement efficace 🙂 Cette image mentale devient son moteur. Plus il la visualise, plus elle lui donne de l’énergie pour continuer à avancer, même quand le doute revient.

Imaginer ce que l’on veut atteindre permet de créer un élan intérieur.
Ça fonctionne parce que ce à quoi on pense influence ce qu’on ressent. Et ce qu’on ressent influence ce qu’on fait.
Penser à ce qu’on peut gagner plutôt qu’à ce qu’on peut perdre change l’état d’esprit. Le changement commence souvent par une pensée et une image dans la tête.
Dans le sport, la visualisation est un levier puissant (et sous-utilisé à niveau amateur). Visualiser une course réussie, une frappe juste, un tir bien ajusté ou un match mené avec calme, ce n’est pas de la pensée magique. Visualiser, c’est préparer le cerveau à réussir.
Il y a de nombreux avantages, le premier est qu’on enregistre la victoire, le geste parfait dans notre esprit, et cela le rend possible, et cela le rend normal. Et en période de doute, comme Baluchon dans le labyrinthe, ça donne toujours un coup de boost au moral de s’imaginer réussir notre objectif!
6. Le chemin est aussi important que le but
« Ce qu’on obtient en atteignant nos objectifs n’est pas aussi important que ce que l’on devient en les atteignant.” – Zig Ziglar
Dans Qui a piqué mon fromage ?, Baluchon ne trouve pas tout de suite le nouveau fromage. On peut même dire quiIl galère! Il tâtonne, fait marche arrière, doute. Il a des pistes qui ne mènent nulle part. Quand il trouve enfin de nouvelles stations de fromage en chemin, il a de l’espoir, mais elles sont toutes vides…
Mais chaque pas, même hésitant, le fait progresser. Ce n’est pas l’arrivée qui change tout, c’est le fait d’avoir osé se remettre en mouvement.
D’ailleurs il commence à se sentir de mieux en mieux en plein milieu du labyrinthe, après une nouvelle déception. Il dit: « Comment puis-je me sentir aussi bien ? Je n’ai pas de Fromage, et je ne sais même pas où je vais. » Il écrit sur le mur la réponse à sa question: « Quand tu parviens à surmonter ta peur, tu te sens libre. »
Il se découvre en chemin, il progresse, il devient meilleur à chaque décision qu’il prend, à chaque fois qu’il continue d’avancer malgré la peur, ou malgré les déceptions qui s’enchaînent.
Le but n’est pas seulement d’atteindre quelque chose, mais de devenir la personne capable de l’atteindre.
A la fin, qui on devient compte autant que ce qu’on obtient.
Dans le sport, c’est une vérité essentielle. On s’entraîne des semaines, parfois des mois, pour un objectif précis. Et en chemin, il y a forcément des hauts et des bas. Il y aura des séances ratées, des phases de doute, des ajustements à faire. Mais c’est justement tout ce processus qui forge le mental de l’athlète. Le chemin forge le mental.
On ne gagne pas juste parce qu’on atteint un objectif. On gagne parce qu’on a grandi en s’en approchant.
7. Les autres ne suivront pas toujours… et c’est OK
Dans le livre, Baluchon décide de quitter la Station C pour chercher du nouveau fromage. Mais son ami Polochon, lui, reste figé. Il refuse de partir. Il espère que le fromage reviendra. Baluchon essaie de l’encourager, de le faire bouger… sans succès. Et il comprend une chose essentielle : on ne peut pas changer à la place de quelqu’un d’autre. Il arrête d’essayer de convaincre son ami de venir avec lui, et il part à la recherche de nouveau fromage seul.
C’est souvent ce qu’on vit aussi dans la vraie vie. On voudrait que les autres avancent avec nous. Qu’ils voient ce qu’on voit, qu’ils osent eux aussi bouger. Mais chacun a son rythme, ses blocages et ses peurs. Certains ne sont pas prêts. D’autres ne veulent tout simplement pas changer. On ne peut forcer personne. Attendre que tout le monde soit prêt, c’est risquer de rester soi-même à l’arrêt. À un moment, il faut accepter que certains ne suivront pas. Avancer quand même. Et parfois, le fait de continuer notre propre chemin peut montrer l’exemple et inspirer les autres, par effet ricochet.
Dans le sport, c’est une réalité fréquente. Peut-être que vous voulez élever votre niveau, essayer de nouvelles méthodes, renforcer votre mental. Mais autour de vous, certains s’installent dans leurs habitudes, refusent de se remettre en question ou minimisent l’importance du changement.
Comme Polochon, certains essayeront même de vous convaincre de ne pas changer, de ne pas avancer. Ne les écoutez pas!
Ce n’est pas votre responsabilité de les convaincre. Ce qui compte, c’est votre engagement à progresser. Même seul. Parce que dans le sport comme dans la vie, ceux qui avancent sont ceux qui osent faire un pas, même si personne ne les suit. Parce qu’à la fin, tous les efforts finissent par payer!
Le résumé des enseignements de Baluchon dans Qui a Piqué mon Fromage

2 choses que je vais mettre en place grâce à Qui a Piqué mon Fromage?:
- Rire de moi et de la situation quand je suis un « Baluchon » face aux inévitables changements de la vie, ou face à mes peurs
- « Que ferais-tu si tu n’avais pas peur? » → me poser cette question chaque fois que je sens l’immobilisme monter en moi!
Citations clés de Qui a Piqué mon Fromage?
(Note: Pour que les citations aient plus d’impacts, rappelez-vous que dans chaque citation, « fromage » symbolise ce que chacun recherche dans la vie : sécurité, argent, réussite, amour, travail, paix, relations, etc. Vous pouvez donc changer « fromage » par ce qui vous concerne 🙂 )
Que ferais-tu si tu n’avais pas peur?
Plus tu t’attaches au fromage, et plus tu cherches à le retenir.
Qui refuse le changement creuse sa propre tombe.
Il savait que la peur a parfois du bon. Quand nous redoutons que les choses s’enveniment, cette peur peut nous aider à prendre le taureau par les cornes. Mais elle est parfois si forte qu’elle nous tétanise.
Renifle régulièrement le fromage et tu sauras quand il a fait son temps.
En prenant une nouvelle direction, tu augmentes tes chances de trouver le Nouveau Fromage.
Quand tu parviens à surmonter tes peurs, tu te sens libre.
Avant même de l’avoir trouvé, je m’imagine avec mon nouveau Fromage, et cette image me mène droit à lui.
Plus vite tu oublieras le Vieux Fromage, Plus tôt tu en trouveras du Nouveau.
Il venait de percer le secret de la réussite : avoir confiance en l’avenir, même si l’on ne peut jamais savoir de quoi demain sera fait.
Il est moins dangereux d’explorer le labyrinthe que de rester sans fromage.
Ce n’est pas avec de vieilles certitudes qu’on trouve le Nouveau Fromage.
Il savait maintenant qu’en changeant les croyances ancrées en soi, on changeait forcément d’attitude. On pouvait considérer le changement comme une menace, et s’y opposer. Ou bien considérer le Nouveau Fromage comme une chance à saisir, et donc y adhérer. C’était une simple question de choix.
Conclusion sur Qui a Piqué mon Fromage?
Ce livre se lit en un rien de temps, mais il est incroyablement puissant!
Il regorge d’outils, de théories et de leçons pour nous aider à gérer les aléas de la vie.
Je trouve ce livre extraordinaire, et je le recommande vraiment à tout le monde. L’histoire en soi fait une quarantaine de pages dont certaines qui comprennent juste une image.
Parfois on lit un livre de non-fiction et on a un peu hâte qu’il se termine, ou on se demande où ça va. Le pire c’est quand on sent que l’éditeur a obligé l’auteur a écrire un livre de 240 pages, et il y a des répétitions à foison, voire des hors-sujet par moments…
et bien ce livre c’est tout le contraire!
Qui a Piqué mon Fromage est un pur chef-d’œuvre. Pas de bullshits, de répétition, de pages pour rien. Chaque phrase, chaque mot à son utilité et chacun y trouvera ce qu’il y cherche.
Je le lis environ une fois par an, et à chaque fois je découvre un nouveau message 🙂
Points Forts et Points Faibles
Ma note: 10 /10
(le premier 10/10 du défi 36 livres en 365 jours 🎊🎊)
Points Forts:
- Accessible à vraiment tout le monde. (aussi rapide de lire le résumé que le livre 😛 )
- La simplicité de lecture: C’est une comme une histoire pour enfants
- La densité de leçons (j’ai 3 pages de notes avec juste les leçons du livre…)
- Applicable à tous les domaines de nos vies: personnels, professionnels, sportifs, etc
Points Faibles:
Seul point faible ? trop fort 🤓 ahah